
Sur décision du Gouvernement wallon, le calcul des loyers des logements sociaux sera revu à partir du 1er janvier 2027 afin de prendre en compte la performance énergétique du logement.
À l'heure actuelle, deux tiers des locataires du parc public paient un loyer plafonné à 20 % de leurs revenus, quel que soit le niveau de performance énergétique de leur logement.
Selon le Gouvernement, cette situation ne permet pas aux sociétés de logement de service public d'amortir leurs investissements pour près des 2/3 du parc.
C'est pourquoi, le système de calcul va être revu par l'introduction du principe de "loyer chaud" c'est-à-dire d'un loyer qui tient compte non seulement du revenu du ménage, mais aussi de la qualité énergétique du logement.
En conséquence, le plafond du loyer s'adaptera à la performance énergétique du logement :
- PEB A : 26 %
- PEB B : 25 %
- PEB C : 24 %
- PEB D : 23 %
- PEB E : 22 %
- PEB F : 21 %
- PEB G : 20 %
Outre le fait de permettre au secteur de bénéficier de recettes supplémentaires pour poursuivre la rénovation du parc de logements, les logements plus performants permettront aux ménages de réduire leurs charges et d'améliorer leur confort. Un gain de 990 € annuel théorique moyen sur la facture énergétique est estimé, pour une augmentation mensuelle de loyer moyen comprise entre 29 et 68 € lorsque le logement atteint la PEB A.
Ce nouveau cadre entrera en vigueur au 1er janvier 2027. Les adaptations de loyer des ménages, qui occupent déjà les logements les plus performants, seront lissées sur deux ans.