Gouvernement de Wallonie du 25 avril 2024

 

Plan de relance - Last Mile 3 : 58.414 ménages isolés dorénavant équipés en connectivité très haut débit

Sous l’impulsion du Ministre de l’Economie et du Numérique, Willy BORSUS, et dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, de nouvelles zones déficitaires en connectivité vont être équipées en très haut débit. En résumé, l’action Last Mile va permettre, à terme, d’équiper en connectivité 58.414 foyers, localisés presqu’exclusivement en zones rurales.

 

Pour rappel, l’action de connectivité du territoire Last Mile s’inscrit dans la lignée de la stratégie numérique du Gouvernement wallon, Digital Wallonia, et plus spécifiquement de son programme Giga Region

 

Le projet Last Mile constitue une initiative novatrice visant à résoudre efficacement la problématique du dernier kilomètre, touchant certaines zones géographiques confrontées à des lacunes de connectivité. Ces déficiences, souvent attribuables à la complexité topographique du territoire, au déficit en infrastructures et aux coûts qui y sont associés, prévalent principalement dans les zones rurales. 

 

Pour surmonter ces obstacles, le projet s'appuie sur des technologies innovantes exploitant la fibre optique et les solutions sans fil, voire une combinaison des deux. Ces solutions permettent de surmonter les obstacles traditionnels en fournissant des réponses concrètes aux zones qui en ont le plus besoin, contribuant ainsi à atténuer la fracture numérique et à promouvoir un développement socio-économique équilibré du territoire.

 

Le premier appel à projets lancé en 2022 s’était déjà traduit par un résultat extrêmement positif, puisque 27.774 foyers avaient pu bénéficier d’une amélioration considérable de leur connectivité. Le deuxième appel à projets, dont nous communiquions les zones bénéficiaires en février dernier, a permis de faire grimper ce chiffre à 44.500 foyers.

 

Un succès qui va encore être amplifié avec une 3ème édition de l’action Last Mile qui va permettre d’équiper 28 nouvelles zones déficitaires, soit 58.414 ménages au total sur ces trois éditions pour un montant total mobilisé de 55.195.262€.

 

Bénéficiaires

Projets

Commune

Proximus

A41-005 - ANGREAU-CENTRE, Place d Angreau

Honelles

A42-003 - Domaine de Revleumont 

Cerfontaine

A42-011 - Neuville la forêt 

Philippeville

A52-067_Haie aux Faulx 

Yvoir

A41-010 - Meaurain-Centre 

Honnelles

A41-001 - Autreppe

Honnelles

A52-061_Piereux

Somme-Leuze

A41-002 - Meaurain-Rue de la Vallee 

Honnelles

A52-008_Grune

Nassogne

A41-014 - Marchipont-Centre 

Honnelles

A52-066_Val de Chession 

Dinant

A52-059_Rabosée

Somme-Leuze

A51-005 - Limerle 

Gouvy

A52-060_Mehogne

Somme-Leuze

A52-022_Bande

Nassogne

A41-004 - ANGRE-Rue du Raimbaix 

Honnelles

A52-100_Gantaufet

Etalle

A52-020_Grandvoir

Neufchateau

VOO

projet 1 VOO - Bièvre

Bievre

projet 1 VOO - Gedinne

Gedinne

projet 1 VOO - Hastière

Hastière

projet 1 VOO - Houyet

Houyet

projet 1 VOO - Paliseul

Paliseul

projet 2 VOO - Ferrière

Ferrière

projet 2 VOO - Rendeux

Rendeux

projet 2 VOO - Vaux sur Sure

Vaux sur Sure

projet 2 VOO -La roche en Ardenne

La Roche en Ardenne

projet 2 VOO -Vielsalm

Vielsalm

 

« Comme les chiffres l’attestent, nous réalisons d’importants progrès pour améliorer la connectivité de notre territoire. On le sait, c’est un enjeu majeur de notre développement, d’accès aux services et de bien-être de nos concitoyens. L’ensemble de nos actions vont permettre de résorber les déficits d’accès à l’internet haut débit mais aussi à éradiquer certaines zones blanches et grises. Plus de 58.000 ménages vont bénéficier de ces avancées. C’est considérable ! » ajoute Willy BORSUS.

Plan de relance - Cyber Response Team : un nouveau service pour répondre rapidement aux incidents de cybersécurité

Dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie et sous l’impulsion du Ministre du Numérique, Willy BORSUS, le Gouvernement de Wallonie renforce ses actions en matière de Cybersécurité et crée un service d’aide d’urgence en matière de cybersécurité : la CRT.

 

Afin de répondre aux défis et opportunités liés aux enjeux de la cybersécurité, il est nécessaire de coordonner les initiatives des différents niveaux de pouvoir et de renforcer les collaborations avec le Gouvernement fédéral en la matière. La Wallonie a ainsi mis en place une série de mesures visant à appliquer une chaine de valeur « cybersécurité » complète.

 

Ces différentes initiatives sont activées et coordonnées afin d’obtenir les meilleurs résultats. Pour ce faire, un pôle d’excellence regroupe l’ensemble des parties prenantes de cette chaine de valeur sous une même structure de gouvernance nommée Cyberwal by Digital Wallonia.  

 

Pour rappel, en 2023, Cyberwal by DW s'est principalement concentré autour de quatre piliers : la sensibilisation, la formation, la recherche et le développement d’outils de pointe. Les actions menées dans ce cadre ont notamment été remarquées jusqu'au niveau des institutions européennes. En effet, l’Agence du Numérique a été invitée à participer au Comité des Régions de l’UE pour présenter ses activités.

 

Compte tenu de la nécessité et des retours positifs obtenus concernant l’ensemble de ces initiatives, ces actions vont se poursuivre et s’intensifier.

 

C’est pourquoi l’Agence du Numérique et le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) collaborent pour mettre en place, en soutien des tâches du CSIRT national (CCB), une Cyber Response Team (CRT) en Wallonie.

 

Ce service sera chargé de fournir une assistance immédiate et efficace aux demandes émanant des autorités publiques, des établissements d'enseignement et des acteurs du secteur de la santé.

 

La constitution d’une CRT en Wallonie permettra de renforcer la sécurité informatique du territoire par la mutualisation et la professionnalisation des expertises autour du consortium Cyberwal by Digital Wallonia.

 

Deux missions principales sont confiées à cet organisme :

 

  1. Veille et retour d’expérience : cette mission implique d’établir une communauté de pratique sur la préparation et la gestion d’un incident cyber et ainsi que la reconstruction après ce dernier. L'objectif principal est d’échanger les meilleures pratiques et les informations les plus récentes pour faire face aux menaces cyber actuelles afin d’augmenter la résilience des écosystèmes concernés ;

 

  1. Gestion des incidents : l'objectif est d’assister les structures en Wallonie, avec le CCB, dès les premiers instants d'un incident de cybersécurité, tout en limitant au maximum son impact en temps réel. Alors que les grandes organisations disposent souvent de leurs propres équipes internes, les plus petites structures ont généralement besoin d'une assistance externe pour faire face aux incidents de sécurité informatique.

 

« Investir dans la cybersécurité est essentiel pour protéger nos données, nos citoyens, nos institutions et nos entreprises. On le sait, les cyberattaques peuvent mener à des conséquences humaines et financières catastrophiques. Elles peuvent mener à un arrêt total des activités. Je prends l’exemple de la vague d’attaques qui a touché une série d’infrastructures hospitalières en Wallonie. Compte tenu des cybermenaces qui sont devenues, hélas, bien trop souvent fréquentes, il était primordial de pouvoir nous doter d’un service d’urgence à cet égard. Notre meilleure défense, c’est aussi la prévention. » ajoute Willy BORSUS.

 

Avec l’adoption définitive du Schéma de développement du Territoire (SDT), la Wallonie définit sa stratégie territoriale des prochaines décennies

Sur proposition du Ministre de l’Aménagement du territoire, Willy BORSUS, le Gouvernement de Wallonie a validé la version définitive du Schéma de développement du Territoire (SDT). Ce document, qui définit la stratégie territoriale de la Wallonie pour les années futures, n’avait plus été modifié depuis 25 ans. Le Gouvernement a donc validé aujourd’hui une version qui tient compte des réflexions et remarques issues de l’enquête publique, notamment de la part des Villes et Communes. 

 

Le Schéma de développement du territoire (SDT) définit la stratégie territoriale pour la Wallonie. Il oriente les décisions régionales et communales en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Le projet adopté aujourd’hui propose des mesures concrètes qui permettent d’optimiser le territoire en maîtrisant l’artificialisation et en luttant contre l’étalement urbain.  

 

Il n’avait pas été mis à jour depuis 25 ans. 

 

Le SDT comprend 20 objectifs régionaux de développement territorial et d’aménagement qui ont pour finalité :

  • l’optimisation spatiale

  • le développement socio-économique et de l’attractivité territoriale

  • la gestion qualitative du cadre de vie 

  • la maîtrise de la mobilité

 

Le Schéma de développement du territoire s’organise autour d’un certain nombre des concepts territoriaux – parfois novateurs – suivants : 

 

• les centralités

• les cœurs de centralité

• les axes structurants de centralité

• les espaces excentrés

• les cœurs excentrés 

• les pôles 

• les aires de développement 

• les axes et réseaux de communication et de transport

 

Le SDT entend relever les douze défis sociétaux suivants :

 

  1. Garantir un développement et une prospérité pour tous les territoires

  2. Lutter contre les inégalités

  3. S’adapter aux effets du changement climatique et en diminuer les causes

  4. Répondre aux besoins en logements et en services de proximité

  5. Positionner la Wallonie sur la carte de l’Europe

  6. Améliorer la santé et le bien-être de tous

  7. Décarboner la mobilité et déployer une mobilité équilibrée selon les spécificités des territoires

  8. Assurer l’accès à une énergie bas carbone

  9. Développer, restaurer et préserver la biodiversité

  10. Privilégier l’économie circulaire

  11. Vivre avec les incertitudes et les changements

  12. Agir collectivement et de façon coordonnée

 

Pour rappel également, la réforme du CoDT (Code de développement territorial) est, elle, entrée en vigueur le 1er avril dernier. Cette réforme fixe les grands principes et les nouvelles notions du développement territorial à décliner dans le Schéma de développement du Territoire (SDT). En très résumé, le CoDT fixe les grands principes et le SDT adopté aujourd’hui précise comment on va y parvenir.

 

Un nouveau concept : la centralité

Le texte met en place le concept de centralités comme clef de voute d’une nouvelle politique d’aménagement du territoire qui oriente les projets préférentiellement vers les lieux les mieux équipés. A l’horizon 2050, sur 4 nouveaux logements construits, 3 devront se trouver dans la centralité. 

 

Les Villes et Communes auront l’opportunité de définir leurs centralités, non seulement leurs périmètres mais aussi les règles qui s’y appliquent. 

 

Celles-ci seront en effet déterminées par les Villes et Communes dans leurs schémas de développement communaux ou pluri-communaux. Le délai pour les Villes et Communes pour définir ces centralités est d’ailleurs porté de 5 à 6 ans dans cette nouvelle version. 

 

A défaut de mise en place des centralités par les Villes et Communes, les centralités reprises dans le SDT s’appliqueront. 

 

Les Villes et Communes qui seront bien entendu accompagnées au travers de différents soutiens et outils pour ce faire. 

Nouvelle version après l’enquête publique

 

Le projet de SDT a été soumis à enquête publique du 30 mai 2023 au 14 juillet 2023. Les 1.430 observations (dont 245 issues des Villes et Communes) ont été répertoriées, traitées et synthétisées en lignes directrices regroupées en 16 thématiques dans le SDT. 

 

Le texte adopté aujourd’hui par le Gouvernement répond donc aux observations et réflexions issues des avis des instances consultées, des conseils communaux et des citoyens. 

 

Il consacre une autonomie importante pour les pouvoirs locaux, notamment sur deux volets : la définition des centralités et la politique en matière de commerces. 

 

Un nouvel équilibre entre les Villes et les villages

 

Les modifications majeures reprises ci-dessous ont été apportées par rapport à la première version.

 

Un rééquilibrage a été opéré afin de prendre davantage en compte les territoires ruraux dans le développement territorial. 

 

Pour ce faire :

 

  • le rôle porteur des territoires ruraux pour la Wallonie est réaffirmé dans une nouvelle ambition pour la Wallonie. Cette nouvelle ambition souligne la vision de la Wallonie pour ces territoires, notamment, en matière socio-économique (terroirs, transformations locales, …), en matière de développement résidentiel (intensification des centralités et consolidation des cœurs excentrés), en matière agricole (diminution de la pression sur les espaces agricoles, valorisation de la fonction nourricière) ;

  • le caractère polycentrique de certaines communes (= plusieurs villages/quartiers sur une même entité) est reconnu dans le SDT permettant ainsi de prendre en considération différentes réalités territoriales, notamment rurales, et ainsi conforter la cohésion territoriale et la qualité de vie.

 

Des « cœurs excentrés » plus développés

 

Parallèlement à cette nouvelle notion de « polycentrisme », le concept de cœurs excentrés a été davantage développé. Pour rappel, il s’agit des villes et villages non repris en centralités qui présentent une forme d’urbanisation compacte, qui concentrent, à l’échelle de la commune et de ses anciennes sections, un nombre plus important de logements et qui disposent d’équipements et services de proximité et/ou de commerces facilement accessibles par les modes actifs. 

 

La volonté du Gouvernement wallon est de permettre une consolidation des activités dans les cœurs excentrés. Ainsi, il est permis en leur sein une plus grande densité que celle fixée dans les espaces excentrés, mais plus faible que celle permise dans les centralités. 

 

Les communes peuvent dans leurs propres outils comme le Schéma de développement Communal (SDC), identifier ces cœurs et y prévoir un développement adapté et proportionné. 

 

Ainsi, le Gouvernement wallon, permet une plus grande finesse dans la reconnaissance des différentes réalités territoriales, il permet aux autorités locales de reconnaître certains villages/quartiers jouant un rôle particulier sur le territoire et d’y prévoir un développement adapté et proportionné. Ces cœurs peuvent compléter les centralités et participer au recentrement des activités, à la limitation de l’urbanisation en ruban, de l’artificialisation des sols et de manière plus générale à une organisation plus optimale du territoire.  

 

Ces amendements sont de nature à réaffirmer de manière claire l’importance de la ruralité dans le développement territorial et permettent de rappeler expressément que la trajectoire de diminution de l’artificialisation jouera un rôle majeur dans la préservation des terres agricoles et de leur fonction nourricière. 

 

« Si l’objectif du SDT est de réduire l’étalement urbain et de lutter contre l’artificialisation des sols, on ne peut en effet nier le caractère polycentrique de nos territoires ruraux et l’effort plus important qu’ils doivent consentir pour atteindre, à l’horizon 2050, le résultat que la plupart des grandes villes wallonnes ont déjà atteint. C’est pourquoi nous devons les accompagner et leur laisser plus de flexibilité » ajoute Willy BORSUS.

 

Plusieurs centralités dans une Ville/Commune

 

Il a été décidé d’accorder davantage de souplesse aux Villes et Communes pour ce qui concerne la création de centralités supplémentaires à celles déjà identifiées dans la version initiale du SDT, et ce notamment lorsqu’elles n’ont pas de desserte en transport en commun. C’est le cas pour certains villages plus isolés alors qu’ils proposent des facilités telles qu’une école, une salle des fêtes, un commerce de proximité, des infrastructures sportives, un espace vert public, etc.

 

Le Gouvernement wallon a par ailleurs proposé d’intégrer des éléments plus prospectifs afin de permettre aux communes d’appliquer à un centre les règles des centralités si ce centre va prochainement bénéficier de nouveaux services, équipements, commerces ou espaces verts publics. 

 

Et pour les grandes Villes ? 

 

Un certain nombre de grandes villes atteignent déjà les objectifs des deux trajectoires de maîtrise de l’artificialisation et de lutte contre l’étalement urbain. 

 

Le Gouvernement souhaite cependant encourager ces pôles et (grandes) Villes à accroitre ou restaurer leur attractivité par les atouts qu’elles présentent en termes de commerces, de service, de tourisme, de mobilité active et publique et d’espaces publics vecteurs de cohésion sociale. 

 

Si nous voulons atteindre nos objectifs de réduction d’étalement urbain et de lutte contre l’artificialisation des terres, ces Villes devront nécessairement proposer un cadre de vie attrayant et des logements de qualité

 

Enfin, le rôle des pôles régionaux et de la capitale régionale a été réaffirmé dans l’ambition traitant du développement métropolitain. Le texte spécifie leurs rôles, leurs principaux atouts, ainsi que les retombées positives liées aux dynamiques transfrontalières au sein des aires de développement métropolitain (Lille, Bruxelles, Aix-la-Chapelle, Luxembourg-Ville).

 

Les implantations commerciales désormais soumises à un permis d’urbanisme

 

La réforme abroge le décret du 5 février 2015 relatif aux implantations commerciales. Pour rappel, cette compétence avait été régionalisée en 2014. 

 

Le transfert de cette compétence vers les Régions et sa matérialisation ont été différents dans les trois Régions. La Région wallonne a, à l’époque, fait le choix de maintenir une réglementation des implantations commerciales distincte de celle de l’urbanisme et du permis d’environnement, en créant un régime particulier tant de planification que d’autorisation. 

 

Entre juin 2015 et février 2022, 1.032 demandes de permis d’implantation commerciale ou de permis intégrés ont été introduits, donnant lieu à 805 décisions finales.

 

On distinguera désormais la compétence communale selon que le projet s’inscrit entièrement dans une centralité définie par un schéma communal ou non. Dans le premier cas, le plafond de la compétence communale est maintenu à 2.500 m2. Dans les autres cas, il est abaissé à 1.500 m2 dans le but de favoriser une approche globale du territoire pour des projets qui, par nature, sont plus susceptibles que d’autres d’avoir des incidences supra-communales. Les communes pourront également considérer qu’un commerce nouveau est soumis à permis à partir de 200m².

 

Entre 2014 et 2017, la Région wallonne a vu les surfaces commerciales nettes de plus de 400 m² augmenter de 183.388 m2, soit + 2,9% en trois ans. 

 

Entre 2019 et 2022, les surfaces commerciales nettes ont encore augmenté : 

 

  • format 200 à 400 m² : 7 815 m² supplémentaires au sein des nodules commerciaux (les commerces de moins de 400 m² ne sont pas relevés en dehors des nodules) ;

  • format plus de 400 m² : 125 900 m² supplémentaires au sein et en dehors des nodules commerciaux (relevé exhaustif), soit +2,6% en trois ans ;

  • format plus de 200 m² : 7 815 + 125 900 = 133 715 m² supplémentaires.

 

On constate, par ailleurs, que les surfaces commerciales nette de plus de 200 m² s’installent, de plus en plus, dans les périphéries. 

 

Ces chiffres traduisent un suréquipement de la Wallonie en offre commerciale. 

 

CoDT R

 

Parallèlement à cette décision, le Gouvernement a également adopté en dernière lecture l’arrêté modifiant la partie réglementaire du Code de développement territorial (CoDT R).  Cette réforme répond à quatre objectifs : 

 

  • adapter le CoDT aux objectifs de réduction de l’étalement urbain et de limitation de l’artificialisation dans une logique de subsidiarité et d’échelonnement dans le temps  ;

  • améliorer le CoDT en tirant parti de l’expérience acquise depuis sa mise en œuvre. Les maitres mots sont l’efficience et la fluidité procédurale et la sécurité juridique ;

  • abroger le précédent régime relatif de la planification et des autorisations en matière d’implantations commerciales ;

  • proposer de nouvelles mesures en matière de lutte contre les inondations et intégrer les recommandations pertinentes de la commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les causes et d’évaluer la gestion des inondations de juillet 2021 en Wallonie notamment en revoyant le mécanismes des dispenses de permis et les consultations des instances spécialisées à l’occasion de la délivrance des permis.

 

Les SDT entrera en vigueur le 1er août 2024.

 

« Avec les validations des SDT et CoDT R qui s’ajouent à l’adoption de la partie décrétale votée au Parlement en décembre dernier, c’est le triptyque de l’optimisation spatiale qui est désormais bouclé.  La concrétisation de ces réformes est essentielle et surtout, historique. Elles représentent un bel équilibre entre les zones rurales et urbaines. Il s’agit d’un choix majeur pour l’avenir de notre Région et de son cadre de vie. Nous avons pris nos responsabilités et c’est ce qui était attendu de nous. » ajoute Willy BORSUS.

Plan de relance - Télescope Einstein : la Wallonie investit 10 millions € dans la recherche pour renforcer la candidature de l'Euregio Meuse-Rhin

Sur proposition du Ministre de la Recherche et de l’Innovation Willy BORSUS, le Gouvernement de Wallonie a décidé de financer quatre projets de recherche au sein de l’ULiège, l’UCLouvain, l’UMons et L’ULB.

 

Pour Willy BORSUS : « Le télescope Einstein est un projet d’envergure qui incarne un secteur (scientifique et de l’aérospatial) qui occupe une place de choix dans l’économie wallonne. Ces projets de recherche représentent un signal fort pour l’innovation, la recherche, la science et le déploiement économique en Wallonie. Les retombées seront positives pour les PME et les centres de recherche wallons : expertises et qualifications consolidées, extension de leurs activités, pénétration de nouveaux marchés, création de technologies dérivées innovantes, nouveaux contrats stimulants ou encore échanges économiques et scientifiques transfrontaliers. » 

LE TELESCOPE EINSTEIN – UN FUTUR CERN CHEZ NOUS

Vous avez certainement déjà entendu parler du CERN en Suisse, fondé en 1954, et de ses collisionneurs de particules, dont le dernier en date : le LHC (Large Hadron Collider).

Septante ans après sa création, le CERN emploie plus de 2.500 personnes et est le cœur d'un large écosystème de start-ups. Il jouit d'une réputation mondiale et d'une reconnaissance indéniable.

Imaginez que, comme la Suisse et Genève l'ont fait il y a 70 ans, la Wallonie abrite dans 10 ans une infrastructure de recherche d'une envergure et d'une influence similaires. C'est ce qui est actuellement en jeu avec le projet du Télescope Einstein.

Le Télescope Einstein sera comparable au CERN et pourrait même le surpasser en taille et en rayonnement international. Bien qu'ils ne se concurrencent pas directement, puisque l'un se concentre sur la physique des particules et l'autre sur la théorie de la relativité, ces deux infrastructures partagent un même gigantisme : un anneau de 27 km de circonférence pour le CERN et un triangle de 10 km de côté pour le Télescope Einstein. Un défi supplémentaire pour le télescope est qu'il sera enfoui à 250 mètres sous terre.

En 2026, la Wallonie saura si ce projet deviendra une réalité sur son territoire ou un territoire proche, ou si elle sera devancée par l'Italie, qui est également en lice pour accueillir cette infrastructure. 

Pour renforcer sa position face à ce concurrent expérimenté (qui possède déjà le détecteur d'ondes gravitationnelles VIRGO), la Wallonie, les autres entités fédérées belges, les Pays-Bas et l'Allemagne partageront une partie du projet sur un pied d’égalité. En effet, les dernières estimations géologiques montrent qu'au moins 70 % du télescope serait situé en territoire wallon, le reste se trouvant en Flandre, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Le choix de l'implantation reposera sur plusieurs critères. D'une part, la qualité du sol ; il faudra s'assurer que le site sélectionné présente les conditions géologiques appropriées. Les premiers tests suggèrent que notre sol est adapté. D'autre part, la qualité de l'écosystème qui accueillera le Télescope est essentielle. Or, si la candidature wallonne est retenue, le Télescope Einstein sera situé au cœur de l'une des régions les plus dynamiques d'Europe en matière de recherche, l'Euregio Meuse-Rhin.

 

DES PROJETS DE RECHERCHE ALLANT DE L’EXPLORATION A l’EXPLOITATION.

Pionnière dans le projet, la Wallonie a déjà cofinancé deux initiatives via le programme Interreg : ET2SMEs et E-TEST, qui ont pris fin en 2023. Le premier projet visait à favoriser la valorisation des recherches auprès des PME, tandis que le second portait sur l’étude géologique des sols de la région ainsi que sur le développement d’un prototype de miroir cryogénique.

Cependant, pour garantir l'accueil du Télescope Einstein, notre Région ne peut se contenter de ses succès passés. C'est pourquoi un financement de 10 millions € a été mobilisé pour soutenir de nouveaux projets de recherche. Ces projets prolongeront les travaux réalisés dans le cadre d'Interreg tout en explorant de nouvelles pistes pour renforcer l'écosystème wallon des ondes gravitationnelles et préparer au mieux nos acteurs à l'accueil potentiel du Télescope Einstein.

Ce financement permettra de lancer quatre projets de recherche : ETGEO, ETOPT, CRISTAL et ETLOG, qui couvriront l'ensemble du cycle de vie du Télescope, allant de l'exploration du sol pour identifier le meilleur site jusqu'à l'exploitation finale des données produites par le Télescope.

 

  1. ETGEO

Le Télescope Einstein sera composé de trois tunnels de 10 km de long, reliés en un triangle équilatéral et creusés à une profondeur de 250 mètres.

Avant de commencer la construction de ces trois tunnels, il est nécessaire de déterminer leur emplacement idéal en étudiant le sous-sol à l'aide de forages effectués à des endroits stratégiques. Certains de ces forages ont déjà été réalisés dans le cadre du projet E-TEST.

Le projet ETGEO poursuivra les études entreprises dans le cadre de E-TEST en développant des méthodes hydrogéophysiques et en réalisant des mesures pour caractériser le site de l'Euregio Meuse-Rhin. L'objectif est de quantifier des aspects clés du sous-sol qui influencent la performance du Télescope Einstein. Plus spéficiquement, ETGEO se concentrera sur le développement de l'imagerie par tomographie de résistivité électrique à grande profondeur (> 250 m), la caractérisation et la modélisation hydrogéologiques à l'échelle régionale (environ 400 km²) et locale (environ 10 km²), ainsi que l'étude de l'impact de la géologie sur le bruit newtonien découlant du champ sismique.

Ce projet sera mené en partenariat avec le Projet de Bureau ET-EMR, qui est l'organe de gestion opérationnelle de la candidature EMR.

 

  1. ETOPT

Une fois le triangle creusé, trois interféromètres y seront installés. Ces instruments permettent de détecter les ondes gravitationnelles en mesurant les variations subtiles de l'espace-temps. Chaque interféromètre se compose d'un émetteur-récepteur laser à l'une des extrémités du triangle et de deux miroirs situés aux deux autres extrémités.

Dans le Télescope Einstein, ce dispositif est répété trois fois, avec un émetteur-récepteur à chaque extrémité du triangle. Chaque émetteur envoie deux faisceaux laser vers les miroirs, qui les réfléchissent vers le récepteur. En comparant les temps de trajet des signaux réfléchis, les scientifiques peuvent déterminer si l'espace a été traversé et déformé par une onde gravitationnelle.

Cependant, étant donné l'impact infime des ondes gravitationnelles, de l'ordre d'un centième de la taille d'un atome, les instruments, en particulier les lasers et les miroirs, doivent être extrêmement précis.

Pour atteindre ce niveau de précision, le projet ETOPT vise à développer un démonstrateur de laboratoire dédié à la recherche et au développement de solutions laser et optiques innovantes pour le Télescope Einstein. Ces solutions devront être optiquement et mécaniquement ultra-stables et capables de fonctionner dans des conditions cryogéniques.

 

  1. CRISTAL

Pour assurer la précision des mesures, les miroirs doivent être protégés de toutes les vibrations autres que celles provoquées par les ondes gravitationnelles. C'est pour cette raison que le projet E-TEST visait à développer un prototype de miroir cryogénique suspendu. Au début de l’année 2024, ce prototype, développé à Liège et unique au monde, a passé une série de tests démontrant sa capacité à être refroidi jusqu'à une température de 22 Kelvin.

Le projet CRISTAL s'appuiera sur ce prototype pour créer le laboratoire CRyogenics & Inertial STAbility Lab. Ce laboratoire de type "Living Lab" sera dédié aux entreprises et aux chercheurs, offrant un environnement cryogénique grandeur nature pour valider des technologies de pointe liées au Télescope Einstein.

 

  1. ETLOG

Le Télescope Einstein générera une quantité massive de données en mesurant près d'un millier d'ondes gravitationnelles par jour, comparé à une centaine de mesures par an pour les détecteurs actuels. Le développement de logiciels performants pour traiter ces données sera donc indispensable.

L'objectif du projet ETLOG est de développer des logiciels de haute technologie et d'établir une infrastructure de calcul robuste en préparation de la mise en service du Télescope Einstein. Plusieurs domaines clés de développement logiciel cruciaux pour le succès du projet ont été identifiés, et les chercheurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, forts de leur expertise, pourront les aborder. Parmi ces domaines, citons le contrôle et l'évaluation du bruit newtonien, le calcul précis des formes d'onde et la séparation des signaux simultanés d'ondes gravitationnelles.

Plan de relance - 8 projets innovants pour préparer le transport de marchandises de demain

La Région wallonne veille à réduire de 35% les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport de marchandises d’ici 2030, notamment en soutenant les innovations dans le domaine de la logistique et en favorisant le transport fluvial, ferroviaire ou encore la cyclo-logistique. C’est dans ce cadre que, sur proposition du ministre de la Mobilité et du Climat Philippe Henry, le gouvernement de Wallonie vient d’approuver la liste des 8 projets lauréats de l’appel à projets lancé en octobre 2023 et soutenus à hauteur de 422 000 euros. Il s’agit de projets collaboratifs qui vont tester les conditions de réussite nécessaires à l’atteinte des objectifs prévus dans le volet “marchandises” de la Stratégie régionale de mobilité (SRM).

 

Pour Philippe Henry, “cet appel à projet est un véritable catalyseur pour fédérer des acteurs variés – 20  partenaires réunis en consortiums et issus des secteurs public et privé (entreprises, universités, centre de formation, asbl...) – autour de projets en lien avec l’innovation. Le but est de récolter les retours des projets pour améliorer et concrétiser le volet de la Stratégie régionale de mobilité dédié au transport de marchandises. Je souhaite plein de succès aux projets sélectionnés et espère qu‘ils ouvriront la voie à de grandes avancées pour le futur du secteur.” 

 

Les candidatures ont fait l’objet d’une sélection par un comité de gouvernance composé de membres issus du SPW Mobilité et Infrastructures, du SPW Economie Emploi Recherche, de Logistics in Wallonia, d’universités wallonnes, du FOREM, de l’Agence du numérique, de Association Belge des Cadres d’Achat et de Logistique et de représentants d’entreprises. 

 

L’appel à projet est accompagné plus particulièrement par Logistics in Wallonia, le Pôle de compétitivité dédié au transport, à la logisitique et à la mobilité. Ce dernier a mis son expertise à disposition des candidats pour les aider à monter leurs projets et les accompagnent par la suite dans leur mise en oeuvre. Il veillera également à la diffusion et la pérennisation des résultats. Plus globalement, il anime un réseau d’acteurs publics et privés pour favoriser l’innovation et la création d’activité dans ce secteur.

 

La prochaine étape sera l’octroi, prévu dans le courant du mois de mai 2024, des subventions aux 20 bénéficiaires actifs derrières les 8 projets lauréats selon la ventilation reprises dans le tableau ci-après.

 

Projets

Description

Bénéficiaires

Montants de la subvention

Aegle Drone Legal

Le projet explore l'utilisation des drones pour transporter des produits radiopharmaceutiques, en respectant les réglementations. Il vise à créer une chaîne logistique directe aux patients pour améliorer l'efficacité et réduire les pertes de produit.

ORI Consult SRL

 

 

 

 

21.157,50 €

 

Université Libre de Bruxelles – Département Aero-Thermo-Mechanics

20.973,75 €

Mobirisk – Mobility Risk Assessment for Freight and Active Modes Interactions through Smart Traffic Evaluation

Le projet vise l’utilisation des données des véhicules connectés pour évaluer le trafic, offrant ainsi des recommandations pour améliorer la sécurité des infrastructures.

AISIN Technical Center Europe SA

 

30.000 €

Centre de Recherches Routières (CRR)

 

30.000 €

GIM Wallonie

30.000 €

Vers une filière professionnelle de cyclo logistique

Le projet vise à créer une formation en cyclo-logistique avec le soutien du FOREM, l'expérience pratique de Rayon9 et le réseau de la BCLF,permettant ainsi une collaboration efficace pour répondre aux besoins du secteur en Belgique.

Belgian Cycle Logistics Federation asbl

 

 

10.000 €

Le Forem

 

 

10.000 €

RAYON 9

10.000 €

Vers un matériel plus robuste et fiable pour les cyclo logisticiens

Le projet identifie et résout les soucis des professionnels de la cyclo-logistique en comblant ainsi un vide d'informations sur les problèmes mécaniques et en renforçant les compétences dans le domaine du vélo.

Belgian Cycle Logistics Federation asbl

 

 

 

18.445 €

RAYON 9

12.360,61 €

RFID Plug-And-Play

Le projet utilise des balises et des lecteurs pour suivre les articles, améliorant la précision et réduisant les erreurs. La solution "RFID Plug-and-Play" facilite le déploiement avec des lecteurs portables et une interface web

Connectic SA

 

 

 

28.697,50 €

Etilux SA

 

 

 

28.860 €

HIGHTEE SRL

29.347,50 €

Renforcement de l’e-commerce en Ourthe-Vesdre-amblève (OVA)

Le GREOVA et ses 14 communes partenaires ont créé une base de données en ligne pour répertorier les producteurs locaux engagés dans les circuits-courts.

Le projet consiste à rassembler trois partenaires privés/publics afin de renforcer la logistique circulaire développée (mise en place d’un service de livraison pour soutenir les commerces et producteurs locaux).

GREOVA – Groupement Régional Economique Ourthe-Vesdre-Amblève

 

 

29.983,75

Transport Castronovo-Ferron (TCF) SRL

 

 

 

9.750 €

Université de Liège – Service d’Etudes en Géographie Economique Fondamentale et Appliquée (SEGEFA)

29.898,75 €

WEAR – Warehouse Efficiency through Assisted Reality

Ce projet développe un système de “picking” en entrepôt utilisant la réalité assistée pour améliorer l'efficacité des opérations logistiques, en intégrant un dispositif matériel modulaire et un système de gestion d'entrepôt. Cet outil pourra aider à choisir et à ranger des articles dans les entrepôts en utilisant des lunettes spéciales, afin de rendre le travail plus rapide et plus facile pour les employés.

Etilux SA

 

 

 

 

 

 

 

 

28.583,75 €

Get Your Way SRL

29.592,55 €

PROMETNAV – Promotion des métiers de la Navigation intérieure », « Concept original pour l’image du domaine

Projet de création d’une vidéo promouvant les métiers de la navigation intérieure. Ciblant les jeunes et les personnes en reconversion, elle montrera les divers métiers et les évolutions technologiques du secteur. L'objectif est de changer les perceptions sur ces métiers et de présenter les opportunités de carrière, notamment en mettant en avant la proximité familiale et l'engagement sociétal et environnemental.

IPEPS Huy-Waremme

 

 

 

 

7.500 €

SWITCH (DU TIHANGE)

7.500 €

 

 

TOTAL

422.650,66 €

 

Plan de relance - Covoiturage et parkings relais : 1410 places supplémentaires en Wallonie

Poursuivant les objectifs fixés dans sa vision FAST en matière de mobilité, le Gouvernement de Wallonie, sous l’impulsion du ministre de la Mobilité et des Infrastructures Philippe Henry, vient d’approuver la création de 1410nouveaux emplacements de parkings relais (P+R) et de covoiturage ainsi que l’amélioration de leur signalétique. Ces emplacements s’ajouteront aux 1.100 places de covoiturage déjà financées par le Plan de relance en 2023. Le Gouvernement a également marqué son accord pour financer les premières études sur les possibilités d’amplification du covoiturage que ce soit à l’aide de plateformes ou sous forme de lignes de covoiturage. Un budget de 17,9 millions d’euros, issu du Plan de relance wallon, sera consacré à ces projets.

 

« La vision FAST a pour objectif central de diminuer la part de la voiture dans nos modes de déplacements au profit d’autres modes de transport. Ici deux types de leviers sont mis en place : le covoiturage (on vise l’augmentation du taux d'occupation des véhicules pour passer d’une moyenne de 1.3 à 1.8 occupants par véhicule d’ici 2030) et la combinaison de modes de transports pour un même trajet, via les parkings relais. Les parkings de covoiturage et P+R offrent des solutions concrètes à disposition des citoyens pour les aider à changer leurs habitudes ”, explique Philippe Henry.

 

Des travaux pour des parkings

 

Pour rappel, un parking de covoiturage classique vise le regroupement de plusieurs automobilistes “autosolistes” afin d’effectuer ensemble le reste du trajet dans un seul véhicule. Un parking P+R permet quant à lui de rejoindre des transports en commun structurants (train, tram, busway) pour la suite du trajet et favorise ainsi le transfert modal vers ceux-ci. 

 

Concrètement, 1.160 nouvelles places de parking se répartiront sur 5 nouveaux parkings relais P+R (3 dans l’agglomération liégeoise et 2 dans celle de Mons) et 250 places de covoiturage seront créées sur 2 nouveaux parkings situés dans le Hainaut. Enfin, un 3e parking sera réhabilité à Neufchâteau. La signalétique annonçant les parkings P+R sera améliorée, en combinant des panneaux fixes et dynamiques (à messages variables).

 

C’est la SOFICO qui assurera la gestion de ces projets en coordination avec le SPW Mobilité et Infrastructures. La réalisation de l’ensemble des chantiers est programmée pour 2027.

 

 

Localisation et type de parking

Nombre de places

Parking de covoiturage de Seneffe-Feluy 

100

Parking de covoiturage de Manage-Chapelle-Lez-Herlaimont 

100

Parking de covoiturage de Neufchâteau (réhabilitation)

50

Parking relais (P+R) de Milmort connecté à la gare SNCB

220

Parking relais (P+R) de Chênée (Ourthe) connecté à la future ligne Busway B1

220

Parking relais (P+R) de Ans (Bonne Fortune) connecté à la future ligne Busway B1

360

Parking relais (P+R) de Jemappes (Lainière) connecté à la future ligne Busway de Mons

300

Parking relais (P+R) de Boussu (Fontaine) connecté à la future ligne Busway de Mons

60

 

Des études en vue d’un covoiturage plus efficace

 

De son côté, le SPW Mobilité et Infrastructures supervisera les études consacrées au covoiturage organisé par des plateformes et aux possibilités de mise en place du concept novateur de la ligne de covoiturage. A l’instar d’une ligne de bus, cette dernière est constituée d’un itinéraire et d’arrêts desservis par des automobilistes qui s’occupent de la dépose et de la reprise de passagers. Elle permet de structurer et massifier la pratique du covoiturage dans les territoires peu denses.

 

L’augmentation du taux d'occupation des véhicules est une des clés de la transition écologique et solidaire avec les avantages suivants : moins de voitures en circulation, moins de congestion de trafic, moins d'émissions de CO2, et plus de pouvoir d'achat (notamment lorsqu’un ménage peut se passer d’un de ses véhicules). Dès lors, remplissons les sièges vides !

 

L’objectif n’est pas de diaboliser la voiture qui reste nécessaire dans un certain nombre de cas, mais de repenser son usage. Il s’agit d’en faire un nouveau transport collectif co-construit avec les citoyens.

 

Le covoiturage pourrait à l’avenir être perçu comme un mode de transport à part entière, complémentaire aux autres modes de transport. 

 

Programmation 2024 du Fonds Kyoto : 208 millions d’euros pour financer des politiques de transition

Sur proposition de Philippe Henry, Ministre du Climat et de l’Energie le Gouvernement de Wallonie a adopté la programmation 2024 du Fonds Kyoto. 

 

Pour rappel, le Fonds Kyoto est un mécanisme de financement mis en place pour soutenir des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le changement climatique. Ce fonds est alimenté par les revenus générés par la vente de quotas d'émissions de CO2 attribués aux entreprises dans le cadre du protocole de Kyoto.

 

En vertu de ce protocole, les pays industrialisés se voient attribuer des quotas d'émissions de gaz à effet de serre et les entreprises de ces pays doivent respecter ces quotas en réduisant leurs émissions ou en achetant des crédits d'émission sur le marché du carbone. 

 

Les revenus provenant de la vente de ces quotas sont ensuite utilisés pour financer des politiques spécifiques en faveur du climat et de la transition vers une Wallonie décarbonée.

 

Dans notre Région, les axes soutenus concernent tant le soutien à la transition bas carbone des entreprises, notamment par l’intermédiaire de Wallonie Entreprendre, que le soutien aux ménages pour la rénovation de leur logement, par l’intermédiaire de la Société wallonne de Crédit Social et du Fonds du Logement. 

Des moyens sont également attribués au Financement climatique international. 

 

Au cours de la législature, le soutien à travers différentes subventions a considérablement augmenté. Il représente dans cette nouvelle programmation 50 % du budget 2024 du Fonds Kyoto. Le reste des moyens est octroyé sous forme de prêts.  

 

“En Wallonie, le Fonds Kyoto joue un rôle crucial dans le financement de projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion du développement durable”, souligne Philippe Henry. “Il contribue à la transition vers une économie plus respectueuse de l'environnement et à la lutte contre le changement climatique en démontrant, une fois encore, les ambitions de ce Gouvernement dans ce domaine.”

 

La programmation 2024 se répartit selon le tableau ci-dessous. A noter qu’une distinction est faite entre « code 8 » (prêts et avances récupérables) et « hors code 8 » (dépenses directes et subsides) :

 

Code 8

 

Axes thématiques 2024

Code

Montant prévu (millier d’euros)

 

Soutien aux ménages

Renforcement des mesures de soutien via la SWCS et FLW

code 8

54.985

Renforcement des mesures de soutien via la SWCS et FLW – primes 

hors code 8

37.337

 

 

 

 

 

 

 

Soutien aux entreprises

Soutien à la transition bas-carbone des entreprises (via WE/W.ALTER)

code 8

47.200

Soutien destiné aux entreprises pour la transition énergétique et la production de nouveaux vecteurs énergétique (appel hydrogène) 

hors code 8

25.800

Les gaz à effet de serre fluorés (via WE) 

code 8

15.000 

Conventions Carbones – Amureba 

hors code 8

10.000

Soutien à la transition énergétique dans les secteurs de services d’intérêts généraux (eaux et déchets) 

hors code 8

7.351

Bâtiments publics

CRAC – Soutien aux mesures UREBA 

hors code 8

4.233

Financement climatique international

Financement climatique international (via l’AWAC) 

hors code 8

6.815

 

 

TOTAL

208.721

 

Plan de relance - Augmenter la création de logements d’intérêt public via le Partenariat Public-Privé - Valorisation foncière et acquisition

3ème sélection des projets : 327 nouveaux logements sur l’ensemble de la Wallonie ! 

Sur proposition du ministre du Logement, le Gouvernement wallon approuve la sélection et le subventionnement de la troisième série d’opérations en vue de créer des logements d’utilité publique via le “Partenariat public - privé”. 327 nouveaux logements seront ainsi créés dont 255 directement acquis sur le marché privé. 

Cette décision intervient dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet du Plan Wallon de Relance pourvu d’une enveloppe budgétaire régionale de 250 millions d’euros, et qui vise à acquérir au minimum 950 logements d’utilité publique locatifs de tous types et à créer 1.500 logements d’utilité publique abordables acquisitifs et locatifs. 

Concrètement, ce plan se décline en deux objectifs opérationnels : 

Objectif social

En renforçant l’offre de logements, ce programme s’inscrit dans le cadre de la politique sociale de la Région wallonne visant la création de logements d’utilité publique.

Objectif patrimonial                                                                                                                  

Sur le plan patrimonial, l’objectif de ce programme est multiple :  

  • Permettre aux opérateurs qui manquent de terrains constructibles de reconstituer des réserves foncières, notamment dans les zones à forte pression foncière ou touchées par les inondations de juillet 2021 ;

  • Permettre aux opérateurs d’équiper leurs réserves foncières souvent négligées par manque de moyens financiers ; 

  • Permettre aux opérateurs d’urbaniser des chancres ou des terrains occupés par du bâti nécessitant d’être restructuré ou déconstruit ;

  • Redévelopper un segment de logements abordables par la vente de terrains équipés ou le développement de logements « acquisitifs abordables » en partenariat public-privé ;

  • Permettre aux opérateurs d’augmenter rapidement le nombre de logements publics locatifs grâce à un appel à des partenaires privés. 

 

Pour le ministre Christophe Collignon : « Je l’ai toujours dit, le défi du logement ne se remportera cependant pas à travers une seule politique ! Il y a une responsabilité collective des acteurs. J’appelle à un New deal en matière de logement. Avec une volonté d’accélérer et d’innover pour atteindre notre but. En favorisant l’action ; toutes les actions utiles, en combinant intervention directe, encadrement et soutien. »

Et de préciser : Ce programme s'est concrétisé par le biais d'un appel public à projets « clé sur porte » visant l’acquisition d’ensemble de logements neufs et de terrains leur servant d'assiette par les Sociétés de Logement de Service Public, les Communes et les CPAS, lancé par la Société Wallonne du Logement et par une circulaire ministérielle à destination des opérateurs potentiels que sont les Sociétés de Logement de Service Public, les Communes, les CPAS et les Intercommunales. »

Concrètement la troisième sélection se détaille comme suit: 

  1. Acquisition de logements neufs par le biais d’un appel à partenaires privés

Au total, 255 logements ont été retenus dans cette deuxième sélection de projets pour le volet acquisition de biens neufs, dont 12 devraient être destinés à du logement de transit, pour un montant de subsides de 52 millions 574 711 €

Demandeur

Opérateur

Commune/

localité

Province

Nombre total de logements subsidiés

Montant de l'aide

Thomas & Piron Home S.A.

9040 - La Dinantaise

5500 - ANSEREMME

Namur

6

1.410.000,00 €

Thomas & Piron Home S.A.

6090 - Meuse Condroz Logement

4537 - VERLAINE

Liège

6

1.548.000,00 €

Prologe Marche

8042 - La Famennoise

6900 - MARCHE-EN-FAMENNE 

Luxembourg

15

3.025.000,00 €

Prologe Marche

CPAS Marche-en-Famenne

6900 - MARCHE-EN-FAMENNE 

Luxembourg

5

1.045.000,00 €

Thomas & Piron 

8042 - La Famennoise

6900 - MARCHE-EN-FAMENNE

Luxembourg 

10

2.350.000,00 €

Berryer Pierre

6140 - La Maison Liègeoise

4000 - Liège

Liège

15

3.160.000,00 €

Spazio Immo srl

Commune d'Amay

4540 - OMBRET

Liège

19

4.345.604,00 €

Prologe Marche

9020 - Le Floyer Cinacien 

5590 - CINEY

Namur

5

975.600,00 €

Amanu Invest

5400 - Centr'Habitat

7100 - LA LOUVIERE

Hainaut

16

3.080.000,00 €

Prologe

6130 - SRL Herstal

4040 - HERSTAL

Liège

7

1.504.440,00 €

La Sambrienne

5440 - La Sambrienne

6000 - CHARLEROI

Hainaut

25

5.933.214,29 €

Prologe

6130 - SRL Herstal

4040 - HERSTAL

Liège

18

3.508.560,00 €

Groep Huyyzentruyt sa

5390 - Toit & Moi

7000 - MONS

Hainaut

10

2.010.000,00 €

Willemen Construct NV

5660 - Le Logis Tournaisien

7500 - TOURNAI

Hainaut

21

4.204.206,00 €

Thomas & Piron Home S.A.

5390 - Toit & Moi

7041 - GIVRY

Hainaut

7

1.642.380,00 €

Haute Senne Logement

5100 - Haute Senne Logement

7190 - MARCHE-LEZ-ECAUSSINNES

Hainaut

11

1.889.357,60 €

SN Concept SRL

5020 - L'Habitat du Pays Vert

7951 - TONGRE-NOTRE-DAME

Hainaut

5

951.350,00 €

Atas Immo

5240 - Sambre & Biesme

6240 - FARCIENNES

Hainaut

5

1.190.000,00 €

Prologe Marche

8042 - La Famennoise

6900 - MARCHE-EN-FAMENNE

Luxembourg

13

2.028.960,00 € 

Prologe Marche

8042 - La Famennoise

6900 - MARCHE-EN-FAMENNE

Luxembourg

12

2.109.040,00 € 

Groep Huyzentruyt sa

5530 - La Société de Logements de Mouscron

7700 - MOUSCRON

Hainaut

6

1.410.000,00 €

Groep Huyzentruyt sa

5530 - La Société de Logements de Mouscron

7700 - MOUSCRON

Hainaut

12

2.450.000,00 €

BHP-Logements

5070 – BHP-Logements

7300 - BOUSSU

Hainaut

6

804.000,00 €

 

 

 

 

255

52.574.711,89 €

 

  1. Acquisition et valorisation de terrains par les SLSP et pouvoirs locaux

Ce volet « acquisition et valorisation de terrain » permettra d’envisager, à terme, la construction de 72 logements d’utilité publique. Le montant total de subsides pour cette deuxième proposition s’élève à 1 million 470.150 euros

 

Opérateur

Adresse

Province

Nombre de logements envisagés

Montant de l'aide

Haute Senne Logement

Rue Prodéo et de la Justice

Hainaut

11

250.000,00 €

BHP-Logements

Quartier Sentinelle

Hainaut

6

120.000,00 €

AGILIS

Rue des Dix Bonniers

Liège

10

200.000,00 €

Commune de Marchin

Rue des Dix Bonniers

Liège

10

200.000,00 €

AGILIS

Avenue de la Jeunesse 68

Liège

35

700.150,00 €

TOTAL 

 

 

72

1.470.150,00 €

Plan de relance - Programme pilote pour soutenir la rénovation des « passoires » énergétiques des propriétaires occupants en situation précarité économique

Le Gouvernement wallon approuve l’octroi par un organisme de crédit social d’une aide financière permettant à certains demandeurs à revenus précaires d’être éligibles au crédit social pour la rénovation énergétique de leur logement. 

 

Une enveloppe de 30 millions d’euros est dégagée pour soutenir ce programme pilote et accompagner les demandeurs.

 

Sont éligibles 

 

  1. Le public visé : 

Le public visé sont les propriétaires occupants (petits propriétaires) souhaitant obtenir un prêt à taux zéro dont le revenu net ne donnerait pas une assurance raisonnable quant à sa capacité de remboursement d’un nouveau prêt pour isoler : 

-> moins de 1000€ net/mois pour un isolé ; 

-> moins de 1200 € net/mois pour un ménage.

Le montant de l'aide en capital ne peut excéder 25.000 EUR, auquel viendra s’ajouter le montant du prêt à taux zéro.

     2. Les logements éligibles :  

L’action vise spécifiquement les bâtiments présentant des particularités physiques et énergétiques qui impliquent une intervention pour le bien-être de ses occupants (indice de performance énergétique G).

  1. Exemple : 

Sur base des estimations de la Société wallonne du crédit social et du Fonds du Logement, un coût moyen de rénovation de 56.250 euros (passage d’un label G à un label B), le montant à rembourser par les ménages oscille de 113 à 216 € par mois pour financer leur rénovation selon leur catégorie de revenu et l’ambition de leur projet. 

Pour le ministre Christophe Collignon : « Pour les habitants de ces logements qui présentent la moins bonne isolation, c’est quelque part une double peine. En effet, conjugués à des revenus faibles, les factures énergétiques explosent.  Pour que l’occupant puisse accéder à un prêt pour rénover son habitation, ce qui n’est pas toujours le cas vu la capacité de remboursement insuffisante de certains ménages, j’ai décidé de mettre en place ce dispositif du prêt à taux zéro élargi sous la forme de l’octroi d’une aide financière complémentaire au prêt, appelée aide passoires énergétiques. Parallèlement au programme de rénovation, le gouvernement a voulu accompagner la démarche en dégageant un budget spécifique pour aider les personnes à surmonter les obstacles et à améliorer leur qualité de vie »

Pour le ministre de l’énergie Philippe Henry : « Au-delà de l’aide financière, ce projet se double d'un accompagnement social des ménages emprunteurs ayant pour objectif d'aider les citoyens à sélectionner les travaux à réaliser, choisir les entrepreneurs, suivre la bonne réalisation des travaux et s'approprier au mieux le logement rénové. En effet, nombreux sont les ménages qui ne se lanceraient pas dans de telles opérations sans un soutien d'un acteur public ou associatif spécialisé. Trois millions seront accordés à cet effet. »

 

Le Gouvernement wallon adopte la Stratégie Biodiversité 360°

Une bonne nouvelle pour la protection et la restauration de la nature en Wallonie. À l’heure où la santé de la nature inquiète, le Gouvernement wallon, sur proposition de la Ministre de la Nature Céline Tellier, a adopté définitivement ce 25 avril la Stratégie Biodiversité 360°. Pour rappel, cette stratégie fixe des objectifs ambitieux en matière de nature et de biodiversité dans tous les secteurs pour la décennie 2020-2030. C’est une première en Wallonie ! 

Dans la lignée de la stratégie européenne en faveur de la biodiversité et du cadre mondial en matière de biodiversité adopté lors de la COP15, la Wallonie se dote à son échelle d’une stratégie ambitieuse pour enrayer le déclin de la biodiversité wallonne dès 2030 et restaurer et préserver les écosystèmes à l’horizon 2050 : la Stratégie Biodiversité 360° 

La nature en Wallonie souffre en effet des dérèglements climatiques et de l’érosion de la biodiversité. La diminution voire la disparition de nombreuses espèces animales et végétales sont les symptômes les plus criants de l’effondrement de la biodiversité au niveau mondial, menaçant directement notre santé, notre autonomie alimentaire, notre qualité de vie et notre économie. Ainsi, en Wallonie, les effectifs d’oiseaux nicheurs ont chuté de 60% et près de 30% des mammifères sont menacés d’extinction.    

Protéger la nature et le vivant : l’affaire de tous 

La protection de la biodiversité requiert les efforts de tous. C’est pourquoi de nombreux acteurs wallons ont été associés à la mise en œuvre de cette Stratégie, tant au niveau régional que local, et ce, dans différentes activités humaines : agriculture, sylviculture, entreprises, etc. 

La Stratégie Biodiversité 360°, qui vise à une action transversale en matière de biodiversité, s’articule autour des 5 axes principaux suivants : 

  • Préserver la biodiversité et restaurer les populations d'espèces et les habitats naturels dégradés ; 

  • Intégrer la biodiversité dans les logiques de développement et les activités économiques et favoriser une utilisation durable de la biodiversité ; 

  • Valoriser la biodiversité et mobiliser l'ensemble des acteurs de la société en sa faveur;

  • Déployer les actions au niveau local et rayonner à l'international ; 

  • Connaître la biodiversité et encadrer les activités sur le terrain. 

 

Parmi les 118 actions concrètes visées par la SB360° : favoriser la création de réserves naturelles, prévenir et limiter l’impact des espèces exotiques envahissantes, restaurer les cours d’eau et les zones humides, améliorer la prise en compte de la biodiversité le long des voies de communication, soutenir la création d’espaces verts urbains, la promotion des pratiques culturales agroécologiques, augmenter la biodiversité dans les forêts, une meilleure intégration de la biodiversité dans les établissements scolaires ou encore l’optimisation de la collecte de données biologique.   

Depuis le début de la législature, de nombreuses actions permettant d’atteindre ces objectifs ont déjà été mises en œuvre, notamment dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie (PRW). Parmi celles-ci : la création de plus de 5.000 ha de nouvelles réserves naturelles, la plantation de plus d’1,4 millions d’arbres et plus de 4.000 km de haies dans le cadre du programme « Yes We Plant »la création de deux parcs nationaux, le renforcement de la recherche, la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, l’appel à projets « Ecole du Dehors », le développement de l’agroécologie à travers le programme Terraé, etc.  

Via le Plan de Relance et jusque 2026, ce sont plus de 200 millions d’euros qui ont été dégagés et permettront de concrétiser la stratégie. Un budget inédit pour la biodiversité et la nature !   

Une stratégie revue et augmentée 

Le projet de SB360° a été soumis à enquête publique entre le 3 juillet et le 2 octobre 2023. Les communes, les citoyennes, les citoyens et différentes instances (associations environnementales, etc.) ont été très nombreux à remettre un avis sur ce projet, ces avis ont été pris en compte dans la version finale de la stratégie. 

Suite à l’enquête publique, de nouvelles actions ont été ajoutées, notamment afin de préserver la biodiversité dite “ordinaire”, de favoriser les solutions fondées sur la nature ou encore de valoriser les productions agricoles respectueuses de la biodiversité.  

Céline Tellier, Ministre de la Nature, se réjouit de l’adoption de la Stratégie Biodiversité 360° : « La nature est à la base de notre bien-être en tant qu’humains et notre meilleure alliée face aux dérèglements climatiques. Nous devons donc impérativement accélérer nos efforts pour mieux la protéger. La Stratégie Biodiversité 360°, une première en Wallonie, permet de se doter d’une feuille de route claire pour atteindre cet objectif d’ici 2050, en intégrant les efforts de nombreux secteurs. Elle vient parachever l’énorme travail réalisé en matière de biodiversité sous cette législature avec la création de plus de 5.000 ha de nouvelles réserves naturellesla plantation de plus d’1,4 millions d’arbres et plus de 4.000 km de haies dans le cadre du programme « Yes We Plant », ou encore la création de deux premiers parcs nationaux ».  

 

Bien-être animal : une meilleure protection des chiens et chats « hypertypes »

Sur proposition de la Ministre du Bien-être animal Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a adopté un arrêté visant à mieux encadrer la reproduction des chats et des chiens. Il s'agit d’une avancée importante en matière de bien-être animal. L’objectif du texte est de répondre à la problématique des « hypertypes ». Ces animaux sont victimes d'une sélection génétique extrême, visant à accentuer certaines caractéristiques esthétiques aux dépens de leur bien-être. 

 

Le Gouvernement wallon, à l’initiative de la Ministre Céline Tellier, a adopté en troisième lecture un arrêté encadrant la reproduction des chats et des chiens afin de garantir leur bien-être. L’arrêté met en œuvre les recommandations du Conseil wallon du Bien-être des Animaux (CWBEA), où siègent des représentant.e.s du secteur vétérinaire, académique, de l’élevage d’animaux de compagnie et de la protection animale. Concrètement, le texte prévoit : 

  • Une liste de races pour lesquelles un dépistage des affections héréditaires est nécessaire. En fonction des résultats, des combinaisons d’accouplement raisonnées peuvent être autorisées si elles permettent de respecter le bien-être des animaux. Dans le cas contraire, la reproduction est interdite. 

  • L’interdiction de reproduction pour des races de chats, comme le Scottish Fold, le Munchkin ou le Manx. 

  • L’interdiction de la publicité et l’exposition d’animaux portant une affection héréditaire préjudiciable au bien-être animal. 

 

On parle d’un animal hypertypé lorsque certains traits distinctifs de la race sont accentués à l’extrême (face très plate, colonne vertébrale trop longue plis marqués, etc.), pour répondre à des critères esthétiques. Pourtant, cette sélection génétique peut être à l’origine d’inconfort, de douleurs, voire de souffrances et donc nuire au bien-être des animaux concernés. Certaines de ces caractéristiques peuvent également être associées à des maladies génétiques, parfois mortelles. Ces animaux, et leur responsable, paient donc le prix fort, que ce soit en termes de bien-être animal ou financiers, en raison de la lourdeur des soins nécessaires. 

 

La problématique des hypertypes et des maladies génétiques liées à certaines races de chats et de chiens est étudiée depuis 2018 par le CWBEA et est une préoccupation croissante dans le domaine de l’élevage.  

 

La Ministre du Bien-être animal Céline Tellier : « Il est de notre responsabilité de veiller au bien-être des chiots et des chatons. Grâce à des mesures préventives très concrètes, nous pouvons éviter de grandes souffrances à de nombreux animaux. En cadrant mieux la reproduction à travers des dépistages ciblés, nous protégeons ces animaux de nombreuses opérations, de traitements médicamenteux et nous allongeons leur espérance de vie. Cet arrêté concrétise les recommandations du Conseil Wallon du Bien-être des Animaux, il a donc une base scientifique importante. Le texte formalise les bonnes pratiques déjà mises en œuvre par les élevages responsables. Il s’ajoute ainsi aux avancées déjà réalisées pour mieux cadrer l’élevage et le commerce d’animaux de compagnie. Face aux ‘‘hypertypes”, nous avons tous et toutes un rôle à jouer. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé une campagne de sensibilisation sur ce phénomène, pour conscientiser le grand public à cette problématique. »  

 

Pour plus d’informations sur les hypertypes (avis du CWBEA, FAQ) : 
https://bienetreanimal.wallonie.be/hypertypes 

 

Une vidéo de sensibilisation intitulée « Hypertypes anonymes » a également été réalisée en collaboration avec des vétérinaires à l’initiative de la Région wallonne : https://www.youtube.com/watch?v=s0BY-i3xonU 

 

Le Gouvernement wallon introduira un recours contre le permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National

Le 29 mars dernier, un nouveau permis d’environnement pour l’aéroport de Bruxelles-National était octroyé par la Ministre flamande de l’environnement. Après analyse, il apparait que le permis délivré par la Région flamande ne rencontre pas les demandes formulées par la Région wallonne et, en particulier, la prise en compte du territoire wallon dans l’étude d’incidences sur l’environnement. Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, a donc décidé d’introduire un recours à l’encontre du permis délivré, sur base de son avis négatif rendu le 25 janvier dernier. 

Pour rappel, le 25 janvier 2024, le Gouvernement wallon, à l’initiative de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, s'était clairement positionné en défaveur de la demande de renouvellement du permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National, situé à Zaventem en Région flamande, tel qu’il était présenté (voir communiqué de presse) 

Principal grief : le territoire wallon n’a pas été pris en compte dans l’étude d’incidences environnementale (EIE), au détriment de la santé et du bien-être des citoyens résidant dans les communes du Brabant wallon survolées. Le Gouvernement wallon avait dès lors demandé que cette étude d’incidence soit revue et complétée. 

Les demandes de la Région wallonne n’ont pas été suivies par les autorités flamandes 

Le permis délivré par la Région flamande le 29 mars dernier a été analysé par l’administration wallonne. Celle-ci conclut que les demandes formulées par la Wallonie ne sont pas rencontrées. En particulier, aucun complément à l’étude d’incidences sur l’environnement (donc les incidences sonores) n’a été apporté. 

Par ailleurs, les comités de suivi et de concertation mis en place par le permis d’environnement excluent les communes et associations de riverains wallonnes et bruxelloises. 

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Je déplore que la Région flamande n’ait pas suivi les demandes de Wallonie et en particulier l’étude des impacts de ce permis sur les citoyens wallons. Il est tout à fait inacceptable de prétendre que le bruit des avions provenant de l’aéroport de Zaventem pourrait miraculeusement disparaitre à la frontière linguistique. Les citoyens wallons qui habitent dans les zones survolées avaient d’ailleurs largement témoigné des nuisances sonores subies lors des enquêtes publiques. Nous restons donc à leur côté pour défendre leur qualité de vie. » 

La Wallonie dispose d’un délai de 45 jours pour introduire le recours, soit jusqu’au 13 mai 2024. 

Le Gouvernement wallon mandate la Ministre Tellier pour négocier avec ses homologues en vue d’aboutir à la mise en place d’une consigne sur les canettes et les bouteilles en plastique

Le Gouvernement wallon, sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, a confirmé sa décision de mettre en place une consigne sur les canettes et les bouteilles en plastique à usage unique. Après avoir pris connaissance de l’état d’avancement du dossier, le Gouvernement a chargé la Ministre de poursuivre les négociations avec ses homologues pour préparer le contenu d’un accord de coopération. 

 

Dans sa Déclaration de politique régionale (DPR), le Gouvernement wallon indiquait qu’il défendrait la mise en œuvre progressive, à l’échelle de la Belgique, d’un système de consigne ou de prime de retour pour les canettes et les bouteilles PET, qui soit viable économiquement, efficace et qui permette d’obtenir des gains environnementaux et de propreté publique. 

 

C’est maintenant chose faite puisque le Gouvernement a mandaté la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier de négocier avec ses homologues la préparation du contenu d’un accord de coopération confirmant la mise en œuvre de la consigne.  

 

Depuis le début de la législature, la Ministre Tellier a réalisé un travail d’ampleur afin de nourrir la décision du Gouvernement et de choisir le meilleur système, en tenant compte tant de l’existence du système de sac bleu que du nécessaire accès pour toutes et tous au modèle choisi.  En bonne collaboration avec ses collègues des autres régions, des analyses et expériences-pilotes détaillés ont été réalisés, en particulier l’analyse de faisabilité du bureau RDC et des travaux du facilitateur à la consigne, intégrant des données quantitatives et qualitatives.  Ces travaux ont permis d'évaluer rigoureusement les impacts économiques, environnementaux et sociaux de différentes options et de confirmer l’intérêt de la mise en place de la consigne sur notre territoire. Un travail approfondi et méthodique qui a été présenté au Gouvernement ce jour.    

 

Par ailleurs, un profond ras-le-bol de la malpropreté publique est exprimé par de très nombreux citoyens, bourgmestres et agriculteurs.  Plus de la moitié des communes wallonnes se sont ralliées à l'Alliance pour la consigne. Pour rappel, selon une enquête de Test-Achats, trois quarts des Belges (75 %) sont favorables à l’instauration de la consigne sur les canettes et bouteilles en plastique. Les fédérations agricoles se mobilisent également, rappelant qu’en moyenne 3 000 bovins par an meurent à la suite de l’ingestion de déchets jetés sur les bords de la route. Cette année, pas moins de 354 tonnes de déchets ont été récoltés grâce à la mobilisation citoyenne du “Grand Nettoyage de printemps”. 

 

Un mandat pour négocier 

Si le Gouvernement n’a pas souhaité dévoiler officiellement le modèle qui a sa préférence afin de se donner toutes les chances de succès dans les négociations avec les autres régions, il a néanmoins mandaté la Ministre de l’Environnement de poursuivre celles-ci avec ses homologues, afin de pouvoir formaliser une décision conjointe des trois gouvernements régionaux dans les plus brefs délais.  

 

Dans l’ensemble, la mise en place de la consigne devrait permettre une diminution estimée entre 26 et 33 % des volumes totaux de déchets sauvages (et des désagréments visuels associés). Un fameux changement pour notre cadre de vie et notre environnement ! 

 

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement« Le Gouvernement wallon a pris connaissance du travail important réalisé sous cette législature en faveur de la consigne et souhaite voir celle-ci se mettre en œuvre. C’est pourquoi il m’a mandatée pour poursuivre les négociations avec mes homologues afin d’aboutir à un choix coordonné de modèle dans les plus brefs délais. La propreté publique n’attend pas, il est temps de nettoyer nos rues et nos champs de ces canettes et bouteilles qui saccagent nos paysages ! »