Gouvernement de Wallonie du 10 avril 2024

 

Plan de relance - Pôle sportif d’excellence multidisciplinaire en Wallonie : Sélection des lauréats de l’appel à candidatures

Le Gouvernement wallon a sélectionné les projets de l’AFT, de l’ASBL de gestion des centres sportifs du Sart Tilman ainsi que de l’ASBL de gestion du complexe du Blocry dans le cadre de l’appel à candidatures initié pour le pôle sportif d’excellence multidisciplinaire.

 

Contexte

Actuellement, faute de structure adaptée, les sportifs de haut niveau wallons et francophones sont éparpillés entre divers centres d’entraînement et de formation en Belgique, voire à l’étranger. La Wallonie ne dispose pas d’une structure multidisciplinaire permettant de créer les synergies que requiert la pratique du sport de haut niveau.

 

Conscient de ce constat et des enjeux, le Gouvernement wallon a décidé d’inscrire dans le Plan de Relance une fiche projet visant la construction d’un pôle sportif d’excellence multidisciplinaire en Wallonie, qui doit allier pratique de la discipline au plus haut niveau, la formation des espoirs sportifs et des professionnels du sport, la recherche médicale et scientifique et le développement économique.  

3 projets sélectionnés

 

Conformément aux recommandations du comité d’experts chargé de procéder à l’analyse qualitative des candidatures, le Gouvernement wallon a décidé de sélectionner 3 candidatures : 

 

  • Mons - Association francophone de Tennis (tennis et gymnastique artistique)

La candidature consacrée au tennis et à la gymnastique artistique est déposée par l’Association francophone de Tennis pour des infrastructures situées sur le site Adeps dit « la Sapinette » à Mons, en parfaite collaboration avec la fédération francophone de gymnastique. Le site actuel héberge également les installations Adeps comprenant un volet nautique (plan d’eau à proximité) et de sports divers (hall multisports).

 

Le projet vise ici à moderniser les infrastructures des deux fédérations considérées comme obsolètes et vétustes et de se concentrer en priorité sur les deux disciplines principales du site : le tennis et la gymnastique, complétées par une zone de récupération ainsi que l’hébergement actuel.

 

  • Liège – Association de gestion des Centres Sportifs du Sart Tilman

La candidature est déposée par l’ASBL de gestion des Centres Sportifs du Sart Tilman. Cette candidature est co-signée par l’Association du Complexe sportif de Blocry puisque ces deux candidats ont décidé d’aligner le contenu de leurs dossiers pour une parfaite complémentarité, chaque pôle ayant déjà ses propres spécificités. Le site du Sart Tilman est déjà doté d’infrastructures d’entrainement pour le cyclisme, d’une soufflerie, de salles de mise en condition physique, de terrains synthétiques, pistes d’athlétisme ou encore de solutions de logement. Les deux candidatures complémentaires misent sur la mobilisation de leur écosystème universitaire et médical dans le projet.

 

Pour le site de Liège, il s’agit plus précisément de créer/rénover :

  • Un vélodrome (un projet VTT étant déjà lancé) ;

  • Le pôle natation (bassin olympique et bassin d’échauffement de 25m) ;

  • En complémentarité avec Louvain-la-Neuve, un centre de compétence et d’expertise pour l’optimisation des performances.

  • Louvain-la-Neuve - Complexe sportif de Blocry

La candidature est déposée par l’ASBL de gestion Complexe sportif de Blocry. Cette candidature est co-signée par l’ASBL de gestion des Centres Sportifs du sart Tilman puisque ces deux candidats ont décidé d’aligner le contenu de leurs dossiers pour une parfaite complémentarité, chaque pôle ayant déjà ses propres spécificités. Le site sportif du Blocry dispose déjà notamment d’une piste d’athlétisme indoor, d’un dojo prochainement terminé et d’une piscine à taille olympique en construction. Les deux candidatures complémentaires misent sur la mobilisation de leur écosystème universitaire et médical dans le projet.

 

Pour le site de Louvain-la-Neuve, il s’agit plus précisément de créer/rénover :

  • Un espace d’hébergement permettant un accueil optimal des sportifs de haut niveau ;

  • En complémentarité avec Liège, un centre de compétence et d’expertise pour l’optimisation des performances.

Le gouvernement wallon a également décidé d’arrêter les montants de subventions maximales suivants sur base de l’estimation des dossiers :

 

 

Mons

 

AFT

 

 

 

Liège

 

ASBL de gestion des Centres Sportifs du Sart Tilman

LLN

 

ASBL de gestion complexe sportif du Blocry

Cyclisme 

 

29 170 680

 

Natation 

 

14 847 252

 

Triathlon 

 

 

 

Gymnastique 

    12 058 750 

 

 

Tennis 

     9 593 250 

 

 

Escrime 

 

 

 

Skateboard 

 

 

 

CCEOP 

 

7 450 565

6 255 000

Récup 

     2 760 000 

 

 

Hébergement 

     7 507 500 

 

6 119 250

Investissements éligibles

31 919 500

51 468 497  

12 374 250

Subvention de 75% de l'investissement 

23 939 625

    38 601 373 

9 280 688

Majoration de 10% pour honoraires 

2 393 963

3 860 137 

928 069

Majoration de 15% pour provision inflation 

3 950 038

6 369 227 

1 531 314

Subventions maximales TVAC

30 283 626 €

48 830 737 €

11 740 071 €

 

La réception provisoire des chantiers est programmée au 1er novembre 2027 au plus tard.

 

A noter la participation de la Fédération Wallonie-Bruxelles via son Ministre des Sports qui a alloué des droits de jouissance aux opérateurs concernés lorsque cela était nécessaire ainsi que des financements complémentaires aux bénéficiaires en soutien à la filière du sport de haut niveau.

Une stratégie pour faire face à la demande croissante d’électricité

Le renforcement du réseau d’électricité et le déploiement de bornes de rechargement pour les véhicules électriques sont des mesures essentielles pour soutenir la transition énergétique, vers un avenir plus durable et respectueux de l’Environnement. 

 

En septembre 2023, le Gouvernement wallon avait approuvé la création d’une cellule spécifique, destinée à le conseiller quant aux mesures à adopter pour le déploiement de bornes publiques, la modernisation du réseau basse tension (notamment pour faire face à la problématique des onduleurs) ainsi que pour le renforcement plus global de la puissance des réseaux.

 

Et ce jeudi, le ministre de l’Energie et du Climat, Philippe Henry, a proposé à l’adoption 4 feuilles de route, résultant des travaux des 4 groupes de travail mis en place dans le cadre de cette cellule de coordination pour la transition énergétique des réseaux, coordonnée par Jean-Pierre Hansen, ancien administrateur délégué et Président d’Electrabel.

 

Dans ces différents groupes de travail, on retrouve les Gestionnaires de Réseau d’électricité, des promoteurs privés, la Sofico, la CWaPE, l’Union des Villes et Communes de Wallonie, l’Union Wallonne des Entreprise, Be Prosumer ou encore Test Achats.

 

Pour le ministre Philippe Henry : “ La demande en électricité est en constante augmentation et un réseau électrique robuste est essentiel pour répondre à ce besoin croissant.

Le travail entamé aidera à renforcer et à coordonner les mesures nécessaires à la transition énergétique des réseaux de distribution et de transport local d’électricité. Il faut une réflexion stratégique et de communication, tant envers les acteurs institutionnels que vers la population”.

 

Des travaux à court, moyen et long terme ont été identifiés et programmés.  

 

Une approche agile a été choisie, partant du plus immédiat et opérationnel pour aller progressivement vers le niveau plus stratégique.  

 

A court terme, il s’agit notamment de : 

 

  • Plan de puissance : conscientiser les industriels à anticiper leurs besoins en énergie décarbonée ;

  • Modernisation du réseau Basse Tension : mobiliser un maximum de ressources techniques disponibles sur l'année 2024 pour :

  • Solutionner le plus grand nombre possible de décrochages ;

  • Développer une connaissance commune et partagée sur les mécanismes de flexibilité explicite et implicite ; 

  • Et réaliser une étude sur leurs bénéfices qualitatifs et quantitatifs pour le réseau et ses utilisateurs ;

  • Réseau public de charge : accompagner les Agences de Développement Territorial dans la finalisation et la publication du cahier spécial des charges mettant en œuvre la première vague de déploiement des bornes publiques en Wallonie, dont les premières bornes devraient être installées fin 2024 ;

  • Réseau charge rapide : créer une vue harmonisée du déploiement futur des bornes rapides en faisant cohabiter la SOFICO et les acteurs privés, et déployer les capacités nécessaires.

 

Pour l’horizon du moyen et long terme, il s’agit dans chacun des groupes de travail de s’accorder sur l’évolution de la demande d’électricité dans les segments respectifs, tenant compte des nouveaux besoins, d’identifier les mesures à prendre et par qui, et de planifier leur mise en œuvre concertée.  La flexibilisation de l’utilisation du réseau, tenant compte des limites techniques, sera une des composantes étudiées, parmi les solutions.  Un monitoring des réseaux et du déploiement de bornes de différents types sera essentiel pour informer les travaux à mener. 

 

La cellule se réunissant tous les trimestres, la prochaine échéance est fixée à fin juin 2024.

La Wallonie mise sur le développement et la croissance des sociétés coopératives actives dans l’énergie verte

En cohérence avec les priorités du Plan de relance de la Wallonie et du Plan Air-Climat-Energie, le Gouvernement wallon a pour ambition de déployer une stratégie bas-carbone en renforçant notamment le déploiement des énergies renouvelables. Dans cette perspective, les sociétés coopératives, en tant qu’acteurs économiques actifs dans les économies d’énergie, la production renouvelable partagée et les moyens de stockage collectifs ou de gestion de l’énergie à l’échelle d’une communauté territoriale ou d’un quartier, peuvent contribuer concrètement à la transition énergétique de la Wallonie. La situation conjoncturelle, caractérisée par la hausse des prix de l’énergie (inflation) et les conséquences de la guerre en Ukraine, impacte fortement notre économie, nos modes d’approvisionnement en énergie et le pouvoir d’achat des Wallons et des Wallonnes en matière énergétique. Ce contexte incite à favoriser l’indépendance énergétique et à maîtriser l’énergie consommée en Wallonie.

 

Sous l’impulsion de la Vice-Présidente et Ministre de l’Economie sociale, Christie Morreale, et du Vice-Président et Ministre de l’Energie, Philippe Henry, le Gouvernement wallon a approuvé, lors de sa séance du 10 avril 2024, le soutien au développement de la fédération REScoop Wallonie pour l’année 2024. Cette fédération d’économie sociale regroupe 21.000 coopérateurs issus d’une vingtaine de coopératives citoyennes d’énergies renouvelables et est présente sur tout le territoire wallon. Ces coopératives ont levé 29 millions d’euros de capital, elles produisent actuellement de quoi alimenter 32.000 ménages en électricité verte et locale. Si l’électricité produite par les coopératives est principalement d’origine éolienne, d’autres sources sont également exploitées : hydro-électricité, photovoltaïque et biométhanisation. De la chaleur est également produite à partir de biomasse.

 

La fédération d’économie sociale REScoop, grâce au soutien de la Wallonie, va renforcer et développer les coopératives citoyennes d’énergies renouvelables par les actions suivantes :

  • Assurer un soutien aux coopératives dans la lutte contre la précarité énergétique ;

  • Assurer un soutien aux coopératives dans la communication ;

  • Développer les coopératives et mettre en place des outils et échanger les savoirs ;

  • Effectuer un suivi de la législation et une participation active aux consultations publiques ;

  • Contribuer à développer les Énergies Renouvelables dans le respect de la biodiversité.

 

Dans le domaine hautement stratégique qu’est l’énergie, l’acquisition par les citoyens de connaissances et de compétences avec le soutien de la fédération REScoop, démontre qu’une alternative économique démocratique est possible. 

 

« Les coopératives citoyennes d’énergies renouvelables jouent un rôle essentiel dans la transition énergétique, économique et sociale de la Wallonie que le Gouvernement entend promouvoir et développer. Ces entreprises sont actives dans toutes une série d’activité allant de la production d’énergie renouvelable, création de réseau de chaleur biosourcé, partage d’énergie, sensibilisation à un usage rationnel de l’énergie. Il est important que ce modèle coopératif et vert puisse grandir à l’avenir. » conclut Christie Morreale.

 

« Ce soutien au secteur des coopératives citoyennes éoliennes constitue un élément supplémentaire pour renforcer l’autonomie énergétique de la Wallonie.  Je me réjouis de voir ce secteur se consolider à plusieurs niveaux : sur le plan juridique, en termes de capacité à s’adresser aux populations plus précarisées mais aussi dans son implication dans les communautés d’énergie et dans le domaine de à l’éolien off-shore. » ajoute Philippe Henry.

 

Allongement des délais pour le passage au contrôle technique des véhicules bien entretenus

Le Gouvernement de Wallonie, à l’initiative de la Ministre de la Sécurité routière, Valérie De Bue, a approuvé l'allongement des délais pour le passage au contrôle technique des véhicules bien entretenus.

 

Actuellement, les véhicules bien entretenus, âgés de moins de 6 ans et de moins de 100 000 km, peuvent bénéficier d'une périodicité de contrôle de 2 ans grâce au système de "bonus". Dès le 1er janvier 2025, cette périodicité sera étendue aux véhicules de moins de 8 ans et de moins de 110 000 km, sous réserve que seuls des défauts administratifs mineurs soient relevés lors du contrôle.

 

Cette mesure encouragera les propriétaires à maintenir leurs véhicules en bon état afin de bénéficier du certificat valable 2 ans, tout en réduisant les coûts et le temps liés aux visites de contrôle. Elle améliore donc le confort des usagers tout en ayant un impact positif sur la sécurité routière. Je ne peux qu’encourager à l’avenir plus encore les propriétaires de véhicules à passer au garage avant plutôt qu’après le contrôle technique pour bénéficier de cette mesure.”, précise la Ministre Valérie De Bue. 

 

Cette mesure s'inscrit dans une démarche globale d'amélioration continue des services liés au contrôle technique. Au cours de cette législature, plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens :

 

  • Maintien des rendez-vous obligatoires pour maximiser l'offre des organismes de contrôle technique et réduire les temps d'attente ;

  • Suppression de la pénalité pour présentation tardive si un rendez-vous est sollicité 10 jours avant la date limite du dernier certificat ;

  • Mise en place d'une liste d'attente dynamique informant les inscrits par SMS de la disponibilité de créneaux dans leur zone géographique ;

  • Ouverture du calendrier de prise de rendez-vous à un an pour permettre aux usagers d'anticiper leur venue.